« Hacking:GSM hack France » : différence entre les versions
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===Prérequis logiciel=== | |||
Installer boost: http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/boost/boost/1.54.0/boost_1_54_0.tar.bz2 | |||
tar -xvzf boost_1_54_0.tar.bz2; cd boost_1_54_0; BOOST_PREFIX=/opt/boost_1_54_0; ./bootstrap.sh; ./b2 --prefix=$BOOST_PREFIX --with-thread --with-date_time --with-program_options --with-filesystem --with-system --layout=versioned threading=multi variant=release install | |||
#Compiler gnuradio | |||
cmake -DBOOST_ROOT=$BOOST_PREFIX -DBoost_INCLUDE_DIR=$BOOST_PREFIX/include/boost-1_54/ -DBoost_LIBRARY_DIRS=$BOOST_PREFIX/lib ../ | |||
== Voici les étapes pour intercepter des trames GSM == | == Voici les étapes pour intercepter des trames GSM == |
Version du 9 août 2013 à 22:31
Matériel requis
* RTL-SDR (R820T)
Le Rtl-Sdr est un recepteur TNT. Il s'achète pour 20$ en chine. Lorsque l'on exploite le tuneur de ce recepteur, il est possible de capter les fréquences de 24 à 1766 MHz.
Device proposé pour les tests
* Samsung Galaxy S
Les pré-requis
Menu caché du SGS
*#*#197328640#*#* *#0011#
Prérequis logiciel
Installer boost: http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/boost/boost/1.54.0/boost_1_54_0.tar.bz2 tar -xvzf boost_1_54_0.tar.bz2; cd boost_1_54_0; BOOST_PREFIX=/opt/boost_1_54_0; ./bootstrap.sh; ./b2 --prefix=$BOOST_PREFIX --with-thread --with-date_time --with-program_options --with-filesystem --with-system --layout=versioned threading=multi variant=release install #Compiler gnuradio cmake -DBOOST_ROOT=$BOOST_PREFIX -DBoost_INCLUDE_DIR=$BOOST_PREFIX/include/boost-1_54/ -DBoost_LIBRARY_DIRS=$BOOST_PREFIX/lib ../
Voici les étapes pour intercepter des trames GSM
Dans le cadre de nos tests nous allons intercepter la voix et les sms d'un Samsung Galaxy S 1.
Afin de nous caler sur une fréquence qui peut etre capté par le rtl-sdr nous allons forcer le GSM à utiliser la bande 900. Le GSM 900 utilise la bande 880-915 MHz pour l'envoi de la voix ou des données depuis le mobile et la bande 925-960 MHz pour la réception des informations venant du réseau.
Le téléphone dispose d'un menu secret permettant de forcer l'utilisation d'une bande:
*#*#197328640#*#*
Puis on accède au menu
[1] DEBUG SCREEN -> [8] PHONE CONTROL -> [7] NETWORK CONTROL -> [2] BAND SELECTION -> [3] GSM BAND[*] -> Puis on active [3] GSM 900 [*]
Nous pouvons vérifier que nous utilisons bien cette bande avec le menu secret:
*#0011#
Ok, maintenant le téléphone est sur la bande GSM900. Nous devons maintenant sniffer sur un canal particulier, c'est l'arfcn. En effet, une bande est découpé en canaux. Chacune de ces bandes comprend 175 porteuses (canaux) de 200 kHz chacune ; elles sont, en France réparties entre 4 opérateurs (voir fréquences GSM en France). La modulation utilisée sur ces porteuses est la GMSK, qui permet d'éviter les chevauchements de porteuses.
Pour découvrir sur quel canal se trouve le téléphone, nous pouvons utiliser un autre menu secret:
[1] DEBUG SCREEN -> [4] NEIGHBOUR CELL
Lors de ce test, le canal ayant le niveau de puissance le plus fort est:
Arfcn_Num ; 37 , rxlev: 38
[1] DEBUG SCREEN -> [1] BASIC INFORMATION
Le BcchFrq nous donne le numéro du canal Arfcn.
Nous pouvons donc calculer la fréquence corespondant à ce canal avec l'outil arfcncalc:
arfcncalc -a 37 -b 900 -d
La fréquence est donc de 942.4Mhz
Sinon un outil en ligne permet de le calculer: www.cellmapper.net/arfcn?net=GSM&ARFCN=8&MNC=0
Avec gqrx, nous pouvons visualiser le spectre, et se caler sur le signal le plus fort. La fréquence est donc de 942.36Mhz. Nous pouvons sniffer cette fréquence et générer un fichier cfile avec gnuradio-companion. Voici le schema gsm.grc utilisé.
Nous pouvons ensuite visualiser les trames gsm dans wireshark à l'aide de gsm_receiver_rtl.py de la suite airprobe. Dans un premier temps, lancer la version patché de wireshark qui permet de filtrer les trames gsmtap et écouter sur l'interface lo. Ensuite analyser le dump.cfile avec gsm_receive_rtl.py
/hack/phreaking/Radio/airprobe/gsm-receiver/src/python$ ./gsm_receive_rtl.py -I /tmp/dump.cfile -d 1 B0
Les trames s'affichent alors dans wireshark.
Todo: Dechiffrement avec Kraken
* S'inspirer de www.mail-archive.com/a51@lists.reflextor.com/msg01114.html * lists.srlabs.de/pipermail/a51/2010-July/000683.html
* Renommer tous les dlt en xxx.dlt (ex: 100.dlt) * Les placer à la racine d'un disque * Se servir de Behemoth.py
Behemoth va créer un indexe de ces rainbowtable(table d'échange, ou table arc-en-ciel). Il va alors générer un fichier tables.conf contenant les disques utilisées, et les offset sur le disque du début de chaque table.
Une table est l'ensemble de tout les hash possible pour un charset donné. Un charset est constitué d'un ensemble de caractère comme [ az-AZ ]. C'est une sorte de dictionnaire.
Behemoth.py va chercher des fichier du type [09]+.dlt Il faut donc placer les 40 tables et les renommer.
#!/bin/bash for f in *.dlt; do echo "Processing $f file..."; new=`echo $f| cut -d'_' -f 3` ln $f $new done
Voici un script pour controler que les tables de hash sont parfaites.
#!/bin/bash control["100"]="6d36bca865ad5f5b3b95e50be5555f0a"; control["108"]="d89f2f62a471734fc86844261e709719"; control["116"]="9db534d5866cc6c8b18eef0bbf6aceae"; control["124"]="0c93864ad638b531dedf10d85880ee79"; control["132"]="f0dbac482c9f6d6626a70bf8115515b4"; control["140"]="15768f7f5af4e5467304c7162688425d"; control["148"]="55b1bed783fd94a1feb06e70af5cd789"; control["156"]="cec43159aa1d7ca4982f1c7417b8dd09"; control["164"]="9558f5a7152ab8dddc6e5ff819a3fa5f"; control["172"]="307cc99d1724bd1b460d7f39d6121048"; control["180"]="0cbd427fb98dc9cec05bc8cd9eec53c5"; control["188"]="8771eba46785c636e606560265efcb6f"; control["196"]="7f4fcaec2da609dd794ecff07f1ad890"; control["204"]="69b40dc68cd9d26006f9b1f70ab676ad"; control["212"]="9e9861bd2272b58737629b7c34eb1064"; control["220"]="032414372c864417a502ef1eaaa42454"; control["230"]="6afc1ca6c0005bf2df6782371c56700d"; control["238"]="c6a95cda3e55079295cf97706dc9de2e"; control["250"]="f54c106d3ea9ef442330c5156c14c832"; control["260"]="2cf1377b93139fb2a7ec9f687b272d3c"; control["268"]="af8167abdfd178a01b2bb3a2ee4f59c8"; control["276"]="d422218e33cb6c421108469940c03d41"; control["292"]="6995a5445330b78380b3ba16642318e9"; control["324"]="2ecc836a993a3f71cd710c4455e9780e"; control["332"]="75340dda19dc1b1ada8108d47461562a"; control["340"]="1cc82ad35788afc4acab95f481e3de9d"; control["348"]="183a3427843105942e9b0ab0a852c7db"; control["356"]="771ec801ac043291b9f134f75f82a31d"; control["364"]="59913ab26509afaecd8861a6877b06c6"; control["372"]="1bbceb9afda870b76b7e9928409183de"; control["380"]="435e2d2755aa5ce9357889bef5ee534f"; control["388"]="fabeaa1792045a0ab5471aeac7271481"; control["396"]="98de5b58c98fafc5ada3897eddf7f31a"; control["404"]="5bc5814694b412cfb4ba52198492ba1b"; control["412"]="4518baa2a1156451cbc0952eb216cb5f"; control["420"]="3985446a74105d15f6c4b8bd0467771b"; control["428"]="44f06b97410bda5b029754de9cc87db4"; control["436"]="c3c48ba123a1ebd9ea6f0abaa56ac475"; control["492"]="a0006b7b58e01b97d6bce1b43b015343"; control["500"]="fa47f2242230b69c5ae7a1196ea0311f" for f in "${!control[@]}"; do export hash=`md5sum $f.dlt`; export expected="${control[$f]} $f.dlt"; if [ [ $expected != $hash ] ] then echo "/!\ Different Fichier $f hash:$hash control:${control[$f]}" fi done
On peut alors lancer Behemoth.py de Kraken. Il va falloir 4To en tout. Les 2To de fichier .dlt et 2To de fichier .idx qui vont être généré avec Behemoth. On va utiliser un disque vierge de 2To /dev/sde1 qui contiendra nos fichiers dlt.
mount /dev/sde1 /mnt/dltKraken
On va placer Kraken sur ce disque.
cd /mnt/dltKraken cp -rf /source/kraken /mnt/dltKraken/
Il faut un fichier /mnt/dltKraken/tables.conf pour Behemoth qui va contenir le node de ce disque de destination(2To):
Device: /dev/sdd1 40
/!\ Le disque de destination va être réécrit en grande partie. Les données seront écrasées.
On doit monter ce disque:
mount /dev/sdd1 /mnt/dst /!\ Le disque doit-il vraiment être monté?
On peut ensuite lancer Behemoth en lui indiquant où il va trouver les sources en .dlt
/mnt/dltKraken/$ sudo ./indexes/Behemoth.py /mnt/dltKraken
Au fichier */mnt/dltKraken/tables.conf* behemoth va inclure les indexes de chaque offset pour chaque table sur le(s) disque(s).
- Devices: dev/node max_tables
Device: /dev/mapper/Zanorg-root 40
- Tables: dev id(advance) offset
Table: 0 132 10235086 Table: 0 324 286566544 Table: 0 172 40969789 Table: 0 388 235403561 Table: 0 396 173999725 Table: 0 404 194467391 Table: 0 260 143291756 Table: 0 412 153536985 Table: 0 364 122825759 Table: 0 180 296801556 Table: 0 292 102363709 Table: 0 220 399139151 Table: 0 372 112596452 Table: 0 428 0 Table: 0 436 71667455 Table: 0 500 30736294 Table: 0 188 245637901 Table: 0 492 327502453 Table: 0 100 266108608 Table: 0 164 20505860 Table: 0 196 255877713 Table: 0 140 184229975 Table: 0 204 347961807 Table: 0 156 61435100 Table: 0 212 317269082 Table: 0 420 51203082 Table: 0 348 163770598 Table: 0 148 337732312 Table: 0 356 225171847 Table: 0 230 358191796 Table: 0 340 378658386 Table: 0 380 388890708 Table: 0 108 133057445 Table: 0 238 81901548 Table: 0 116 214939911 Table: 0 268 92131489 Table: 0 332 368426161 Table: 0 276 276337464 Table: 0 250 204699650 Table: 0 124 307030440
Behemoth va générer les index de ces tables(extension en .idx) dans le répertoire /mnt/dltKraken/kraken